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DUNEDIN

Dunedin c'est une sorte de Toulouse version kiwie: 2eme plus grande ville de l'ile sud, c'est LE spot des etudiants de l'universite d'Otago (20% de la population de la ville fait partie de l'universite). L'Octagon place au milieu de la ville est un des lieux emblematiques pour faire la tournee des bars a la nuit tombee (ce qui tombe bien car elle tombe tot la nuit en ce moment). Dunedin ca monte et ca descend sans arrets sur des cotes longues et interminables comme une etape du tour de France, bonjour les mollets! Definitivement accro au cafe depuis quelques temps, je commence la plupart de mes journees dans le bien nomme bar THE FIX qui me fait une came 100 pure cafeine pour bien commencer la journee. S'en suivent les habituelles escapades dans les rues de la ville a la decouverte des highlights du coin:le parc botanique, le musee d'otago, la galerie d'art contemporain, le (tres bon) skate-parc, mais aussi Baldwin street, la rue la plus raide au monde ou se deroule chaque annee un marathon aller-retour finement nomme "gut-buster", certains fetards ont deja voulu descendre la rue en roulant dans une poubelle; 1 mort et un blesse grave parait-il...

Journee sur la peninsule d'Otago, pas facile d'apercevoir la colonie d'albatross a la pointe nord si on ne paye pas pour passer les barrieres, me voila reduit a attendre avec Lukas le germain sur le parking qu'un des piafs veuille bien survoler la zone. On file sur le chemin du retour a Sandfly bay qui fait une entree fracassante dans mon top 3 des plus belles plages de Nouvelle-Zelande avec ses dunes aux couleurs irreeles entourees de bush et ses phoques et sea-lions en veux tu en voila. Mieux vaut garder les yeux bien ouverts en marchant sur les dunes couvertes de hautes herbes, partout dorment de gros lions de mer et si l'on ne fait pas gaffe on peut vraiment leur marcher dessus.
Je continue a jouer le touriste les jours suivants en prenant le Taieri gorge Railway, petit train old-school qui tarverse les terres d'Otago et remonte jusqu'a Queenstown a flanc de vallees encaissees. Sympa. (mais un peu lent...)

Hier je me suis laisse convaincre par Charlotta la danseuse des Pays-bas qui travaille au lodge de pratiquer une sceance de Bikram-yoga, kezaco? du Yoga MAIS dans une piece chauffee a 40 degres. Certainement une des choses les plus dures que j'ai faite dans ma vie, je suis juste heureux d'avoir reussi a ne pas m'evanouir (ce qui franchement n'etait pas gagne). Le soir meme je repart avec Lukas visiter l'usine SPEIGHTS, autant dire qu'apres une biere j'etais rond comme un ballon.

Aujourd'hui 30 juin je remonte a Palmerston un peu plus au nord pour commencer un wwoofing d'une semaine chez un jeune couple qui attends que je vienne faire un peu de compost et planter de l'ail...hummm, de l'ail, c'est bon!



Dunedin c'est bon pour le cardio.

Bella et Asterix, les gardiens de Hogwardz, le superbe backpack ou je squatte ces jours-cis.

Baldwin Street est supposee etre la rue la plus raide au monde. On voit qu'ils ont jamais traine du cote de Montmartre...

La maison de l'homme aux plus gros mollets du monde.

Dunedin, ville etudiante.

Le hall de la magnifique galerie d'art contemporain.

J'étais pas loin de l' infarctus en grimpant la cote pour prendre cette photo !

Plutôt que la nuit au musée, ils auraient du faire la nuit a la brasserie.

L'université enseigne principalement la sorcellerie.

L'usine Cadbury. A gauche le lait, a droite le cacao.

Dunedin at night, l'usine de la biere Speights au premier plan.

Ici leur truc c'est la bière, pour ma part je continue de faire du pain et j'ai bon espoir que le prochain soit comestible.

Une journée sur l'irréelle péninsule d'Otago, où se donnent rendez vous les albatross(s), les phoques, lions de mer et pingouins...

Mère nature fait bien les choses tout de même.

photo-touriste numero 32111853548627

encore un coup de super-paysagiste.

En plus d'etre un chic type, Lukas est un skater sponsorise.

La parade du mid-winterfest. Jay-Z n'a pas pu venir mais on regrette surtout Beyonce.

Des rumeurs racontent que Domenech serait venu en NZ se cacher dans le defile pour eviter d'etre lynche en France.

Les kids du skate-parc.

Ma dernière creation : le CROUSTI-TENDRE N*3. Un succes.

heureusement qu'il est gentil parceque si c'etait un mechant...

Je pensais avoir la classe et puis je viens de me rendre compte que je ressemble au Schtroumpf-skateur...

Taieri gorge railway. Quand tu te rends compte que tu es la seule personne en dessous de 70 ans dans le compartiment et que le train ne dépassera pas les 30 kilomètres heures, tu te dis que l'après midi va être longue.

Un peu a la maniere de David Copperfield je peux etre a la fois DANS le train et prendre une photo de DEHORS...

Visite L'usine de biere SPEIGHTS, ca sens bon le malt...Bien entendu tout le monde n'attends qu'une chose: les pintes gratuites à la fin de la visite.

STEWART ISLAND Go commando!

Depart pour un trek de 3 jours sur Stewart Island. Reveil au southern comfort backpacker a 7h00. La pluie vient frapper les fenetres qui tremblent sous les bourrasques de vent.Gros effort d'auto-motivation pour sortir du lit.
Une petite heure de route sous la pluie battante et me voila a BLUFF et son port, point de depart du ferry. Paye pour mon ticket,gare la voiture dans un parking surveille, balance tout ce qui me semble utile dans le sac et embarquement a 9h30 sur un petit ferry ou nous sommes une 20aine de personnes a bord. La mer est grosse, on fait des bonds enormes dans les creux, c'est amusant, sauf pour ces 2 japonaise devant moi qui luttent pour ne pas vomir (perdu).

Je commence a mercher le RAKIURA track deux heures plus tard. 36km en 3 jours, en partie le lomg de la cote et dans les terres. Easy. 1ere etape en partant de l'unique ville de l'ile OBAN.12km jusqu'a port William. Il pleut par courtes ondees puis le soleil repointe le bout de son nez entre deux nuages. Je longe de magnifiques plages le long de Horseshoe bay, c'est presque un crime de ne pas faire un plouf dans ces eaux cristallines. Le sentier suis la cote, profite de la maree basse pour marcher le long de Maori beach, immense croissant de lune sable qui s'ouvre sur l'ocean. Rien ni personne des kilometres a la ronde. Est-ce le moment ou je suis sense bruler mon passeport et jeter mes dollars a la mer? Nan, je dois rentrer en France un jour pour jouer a tous ces jeux videos qui continuent de sortir.
Passage le long des restes d'une scierie datant de 1913, je m'abrite un moment dans une gigantesque cuve rouillee le temps que passe un grain.
Nature luxuriante sur cette ile ultra-protegee, je croise des starling birds, perroquets a crete rouge, tuis et des cohortes de fantails qui m'accompagnent le long du chemin, se faufilant litteralement entre mes jambes pour gober les insectes qui se deplacent sur mon chemin. Si il y a bien un endroit ou je peut voir un kiwi a l'etat sauvage c'est ici avec une colonie de pas moins de 25000 de ces petits volatiles, plus gros que les specimens des iles nord et sud et plus actifs durant la journee.
Arrivee a Port William a 15h30, je debouche des buissons et tombe en arret devant le plus bel arc-en ciel que j'ai jamais vu, un vrai truc de cartoon, ellipse parfaite qui traverse la baie de part en part. Voila juste derriere le refuge d'ou sort un filet de fumee. je ne serais pas seul ce soir apparement.
3 chasseurs, 2 types d'une 60 aine d'annees et un jeune ado barraque m'accueillent. Je ne suis jamais a l'aise avec les types en tenue de camouflage mais j'entame la conversation jovialement, content de pouvoir me caler au coin du feu qui doit ronfler depuis plusieurs jours vu la chaleur qui regene dans cette grande cuisine. Ils m'offrent instantanement une partie de leur repas, un coquillage type abalone gigantesque que je mange comme un steack de boeuf. Sur le poele mijote un ragout, repas du soir. Je suis invite a le partager au bout de quelques minutes de conversation. Trop cool.
Dennis chasse a l'arc, Mike le plus age au fusil et le jeune et peu causant Chester part plonger la journee dans ces eaux glacees pour rammener du poisson. Ils viennent de Coromandel et sont la depuis une semaine maintenant a chasser les deers sauvages que l'on peut trouver au centre de l'ile. Mike customise son fusil en y scotchant une lampe torche et part dans les bois se percher en haut d'une branche por se mettre a l'affut une partie de la nuit comme il le fait depuis plusieurs soir maintenant. Faut vraiment aimer la chasse car avec ce temps il est pas facile de rester dehors si on n'est pas en train de marcher.
A ma demande Dennis me fait une demo de tir a l'arc, posant un coquillage sur le gazon, il s'eloigne d'une vingtaine de metres, bande son arc et transperce la petite coquille de part en part. Holy shit!
Arrivee a la nuit tombee de Lucas et Toto, deux jeunes allemands transits de froid qui semblent choques d'etre encore en vie apres une journee de marche.

22JUIN
etape 2de Port William a North Arm. La plus difficile selon les locaux, d'autant plus que le DOC profite de la basse saison pour reammenager certaines portions de pistes, enlevant les plateformes de bois fixees au sol et laissant momentanement de veritables bourbiers de terre. Il commence a pleuvoir a verse une petite demi-heure apres mon depart, le chemin tout en montees et descentes abruptes est une veritable piste de bobsleigh dans la boue, impossible de garder le spieds au sec, au bout d'une heure je suis deja trempe de la tete aux pieds malgres mon parka, glissades chutes et rechutes le cul trempe, la peste soit de cette saloperie de boue!
-Embranchement a mi-parcours, je prend a droite, le chemin devient vite impraticable, a tel point que je m'inquiete de rejoindre mon etape un jour, je m'enfonce dans la boue jusqu'aux genoux et manque de perdre une chaussure. Mais je percoit au loin le son d;un engin motorise. Rencontre ireelle au bout d'une piste avec un type de DOC qui travaille la nouvelle piste dans une petite pelleteuse, son vehicule semble une arche de noe au millieu de ces torrents de boue et son travail semble si peu efficace. "tu t'es trompe de chemin, il faut remonter a l'embranchement et prendre a gauche!" Degoute...
3 heures de marches plus tard, la pluie n'a pas cessee une minute. Moi qui voulait de l'aventure...J'appercois enfin north arm hut. Pas de fumee, personne. Je balance mon sac et file direct marcher dans la baie pour diluer le gros de la boue qui emprisonne mes pieds, vu de l'exterieur ca doit ressembler a une sorte de pelerinage mystique au bout du monde.
Me rechauffe en coupant du bois et allume un feu avant de perdre ce qu'il me reste de doigts. J'installe tout autour mes vetements trempes dans ce qui finit par ressembler a un melange entre camp de gitans et installation d'art contemporain.
-Lucas arrive quelques heures plus tard, seul! Son pote Toto a abandonne la partie et est rentre attendre a Oban. On se felicite a demi-mots d'etre les 2 seuls super
warriors (cretins?) a avoir atteints le refuge ce jour la.
Pourtant, une demi heure plus tard alors que nous toastons nos pieds sur le poele arrive un 3eme naufrage. Je reconnais a ma grande surprise le jeune italien grassouillet a la bonne bouille que je croise regulierement depuis le backpack de Wanaka. On se regarde incredules et hilares, d'une part car la coincidence de se retrouver dans un trou pareil est trop forte, d'autre part car outre son monolithique sac a dos,il est seulement vetu d'un short et d'un t-shirt litteralement liquefies.
David (que je surnommais pour moi-meme "Holy-shit" car il n'arrete pas de repeter cette expression avec un accent italien de pub Barilla) revient du Northern track qu'il a abandonne a mi-chemin, laissant son pote terminer la boucle de 10 jours de marche en solo. Moi qui croyais etre un warrior, je ravale vite fait ma fierte, jamais je n'aurais envisage de faire les 10 jours de marche ces jours d'hiver!
-Un peu plus tard encore arrive un jeune couple de Dunedin et au final nous sommes 5 a nos caler autour du petit poele a la nuit tombee. Je discute avec David et Lucas des derniers evenements du mondial de foot, on echange nos infos les plus fraiches dans un anglais approximattif, qu'il sonne allemand, italien ou francais.

23 juin
North arm to Oban, derniere courte etape a parcourir. Reenfile mes vetements encore detrempes (oh joie) et repart pour un deuxieme round de combat de boue. Il ne pleut plus ce matin mais la pluie n'a pas cessee de tomber cette nuit. Je me plonge resolu dans le bourbier, sachant qu'il sera de toutes facons impossible de garder les pieds au sec plus de 10 minutes. Passage par Sawdust Bay qui en son temps (1900 et des poussieres) employait plus de 100 charpentiers et autres gros bras. Les temps ont bien changes et aujourd'hui on ne compte plus que 300 residents permanents sur l'ile.
Je patauge dans la boue sans lever le ned de mes pieds, mange une carotte, prend le temps d'analyser le solo de "sympathy for the devil" note par note. Routine de rando.
Arrivee un peu avant 14h, temps honorable vues les conditions. Me goinffre de chips et provoque une veritable emeute sur le port en concedant quelques miettes aux mouettes du coin.
Retrouvailles a l'embarcadere avec mes 3 chasseurs qui me font plein d'eloge en me voyant arriver sain et sauf, amitie virile et poilu me voila.
Retour sur le ferry somnolant malgres une armee d'ecoliers de l'ile qui partent piaillants rejoindre Invercargill la grande ville dans ce qui doit etre un voyage de classe. Me revoila une derniere fois le soir au southern comfort, heureux d'avoir fait cette marche meme si c'etait sous la pluie et que je n'ai pas vu l'ombre d'un kiwi. Demain grand beau.sic...!


Sans appareil photo c'est tout de suite plus laborieux...vue depuis port William Hut.

Je ne sais pas si la phrase est correcte mais vous aurez compris l'idee...

Pause sandwich en passant par GORE sur la route de Dunedin.

INVERCARGILL TO KAKA POINT. Goin' Nulle part.

Je suis en train de claquer des dizaines d'euros sur ce poste internet dans la petite ville de Balclutha, Elin est dans le bus qui la rammene a Wanaka pour commencer a bosser comme saisonniere a la station de ski Cardrona. Apres avoir quittes Invercargill hier nous avons continues a longer la cote le long d'une route de macadam. Ca bosse, cailloute et rebondit. Je roule tranquillou pour menager les pneux de la voiture. Nous entrons bientot dans les CATLINS, merveilleuse (decidement) region entre champs couverts de moutons et mer de Tasman plus sauvage et grandiose que jamais.La curiosite nous pousse a faire un stop vers un cap pres de PAPATOWAI. Nous decouvrons le phare du coin et on se fait quelques frayeurs a s'approcher d'un peu trop pres des vagues qui viennent s'ecraser sur les recifs avoisinants. Le coin offre de bonnes chances de voir des seals et les encore plus imposants Sea-lions. Nous arpentons le rivage dans l'espoir d'appercevoir au loin quelque chose qui ressemblerait vaguement a une de ces bestioles, en deviner un au loin du bout de mon teleobjectif et ma journee serait deja comblee. Mais merveilleux coup de chance, on se retourne figes quand retentit un cri jusqu'a ce jour inconnu a mes oreilles. Un sea-lion nous observe, ou plutot tente de nous humer, levant le nez dans notre direction et balancant tel un culbuto de droite a gauche sur ses longues nageoire, il ne doit pas etre plus loin qu'une 20 aine de metres, distance a ne pas depasser pour ne pas les importuner selon les conseils du DOC. Il se dirige vers nous, nous foncons nous cacher dans les dunes esparant le contourner pour mieux l'observer. Mais le bougre disparait et je redescend a pas de loups pour essayer de le reperer, un peu tendu car il pourrait tres bien sortir de ces herbes hautes qui m'entourent et me mordre les mollets comme un mauvais hareng poilu. Elin s'etrangle dans un cri pour m'appeler, je me retourne, le sea-lion vient d'escalader la dune et se trouve a quelques metres d'elle. Recontre intime et tetanisee entre deux animaux du royaume terrestre. Je shoote a gogo la bestiole sous tous les angles. Puis comme dans un film la voila qui grossit a vue d'oeil dans mon objectif, je jette un coup d'oeil, il me fonce dessus avec ses grosses nageoires! Heureusement a moins de porter un double platre aux jambes, il est facile de semer un sea lion en pleine course. Nous reculons plusieurs fois pour rester a distance raisonnable mais il continue de nous chasser! On s'inquite de le voir nous poursuivre jusqu'a la voiture et decidons de partir pour de bon quand nous decouvrons dans notre dos la raison de cette chasse a l'homme:
Le male sea-lion, le boss, enorme, gras et lethargique s'est improvise un nid dans les hautes herbes a quelques metres de nous. Voila pourquoi la femelle nous poursuit: elle s'inquiete pour son homme. Nous nous embusquons du haut d'une colline adjacente et observons ravis les retrouvailles et mamours de ce vieux couple avant de les laisser a leur sieste. Nous repartons bafouillants d'enthousiasme et charges d'adrenaline, severement dopes a la planete terre et la merveilleuse vie sauvage qu'elle abrite.

Ce soir je decide de rester a KAKA POINT, c'est perdu et sauvage et c'est ce qui me pousse a la decision de rester ici les prochains jours. J'espere pouvoir faire quelques dessins des pingouins et des elephants de mer qui viennent crecher dans le coin et que l'on peut approcher de pres pourvu que l'on se leve assez tot. Nous avons fait etape hier dans un petit backpack qui ressemble plus a une maison de Hobbit, je suis tombe amoureux de ce coin. Pas de reception telephonique la bas, mais les voisins m'ont proposes d'utiliser leur poste internet si besoin est. Ma premiere journee seul en Nouvelle Zelande commence et je me regale a l'idee de m'offrir ces quelques prochains jours solitaires loin du monde a dessiner et apprecier ces paysages boulversants de beautee. Tchuss!

"Approche toi un peu plus du bord pour la photo!"

"oui enfin, pas trop quand meme hein..."

Le postillon de Neptune

respect big saucisse

"Je suis la cherie!"

Papatowai lighthouse

Il y a des choses que le monde rationnel n'explique pas...

In your face sunset!!!

Nugget point

Fernlea backpackers, ou le meilleur lodge que je connaisse a ce jour en NZ.

La vue depuis le salon, pas degueu et plus gros qu'un ecran plasma.

Comme quoi j'ai bien fait de retourner au secret spot des pingouins cet aprem. (yellow-eyed penguin)

Le petit prout en bas de l'image, c'est une baleine.

S'il a une petite paire de couilles sous le cou, c'est un Tui.

S'il passe sa journee a glander sur une ligne a haute tension, c'est un kingfisher.

S'il ne vole pas c'est soit une vache, soit un mouton ou bien un opossum ecrase.

Rappel du 18 Juin.

TE ANAU TO INVERCARGILL. On dirait le sud.

Voila maintenant 2 heures que je pilote mon ULM emmitoufle dans un gros manteau de laine, a cette altitude mes doigts s'engourdissent rapidement, bientot mes forces m'abandonnent et les faucons m'attaquent sans relache...Ahah non je deconne, on est toujours dans la voiture vers INVERCARGILL, la ville qu'on peut pas vraiment faire plus au sud, ou alors c'est du Bluff?
La bonne fee des backpacks nous fait stopper au Southern Comfort Backpackers , merveilleuse maison tenue par Willy, un bredouillant grand echalas qui passe ses journees a bricoler. Impressions d'etre a la maison. Je marche le soir le long des longues rues quadrillees de la ville pour faire quelques courses. Apres ces derniers jours a vivre au milieu de la nature la plus sauvage, je suis tout excite de me retrouver dans une ville qui compte plus d'une ligne de bus et un musee. Apres 20 minutes a deambuler dans les rayons du Pack and Save, un des vendeurs me fait part de l'horrible secret de la ville: sous la pression de lobbys religieux, il est quasi-impossible de trouver de l'alcool a Invercargill! Moi qui comptais sur une bouteille de Shiraz pour accompagner mes cotes de mouton, j'en suis reduit a boire de l'eau plate.Tssss... C'est peut etre pour cette raison entre autres que les tours operators ne prennent meme plus la peine de passer par la ville. On passe tout de meme une journee de repos a flaner, le temps qu'Elin se remette d'un mechant coup de froid. Je visite l'etrange musee pyramidal de la ville qui abrite des lezards prehistoriques comme des archives anti-essais nucleaire francais a Mururoa ainsi que le grand et magnifique parc de Queen's garden ou je tire le portrait de tous les occupants colores d'une superbe voliere.

Le saviez-vous?
Invercargill est la patrie du vrai Burt Munro, le pilote de la moto reputee pour etre the "world's fastest indian" qui petait les chronos le long de lacs asseches desertiques. Le film The world's fastest indian avec Anthony Hopkins relate la vie du bonhomme.




J'espere qu'il prend des pastilles a la menthe apres parcequ'il doit refouler du bec severe!

Invercargill...pas grand chose a en dire

Alors ca si c'est pas choubidou tout plein...

Bien camoufle mon vieux

"et la tu m'entends??"

Celui qui grimpe les escaliers a le droit de se taper la baronne.

Son nom c'est Wilbur Smith.

La Bunroe de Burt Moto.

Bravo!