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Sydney quelques jours.

Autant des scientifiques ont remis recemment en cause la celebre theorie de la relativite d'Einstein (quels enculeurs de mouche les scientifiques), autant je continue de penser que parfois, tout reste quand meme vachement relatif.
J'en veut pour preuve cette arrivee en Australie depuis deux jours (eh oui, so long New-Zealand!). Autant Auckland peut sembler etre une megalopole fourmillante apres un sejour sur l'ile sud, autant quand on se retrouve catapulte en 3 petites heures d'avion dans le coeur de Sydney, la plus grosse ville de Nouvelle-Zelande evoque pour le coup plus un village normand un dimanche soir. Me revoila a contre courant flottant comme un petit bouchon accroche a mon gros sac a dos dans des torrents humains qui se deversent de rues larges comme des terrains de foot. Bon ok, j'exagere mais apres 7 mois en Nouvelle-Zelande le pays aux 4 millions d'habitants, c'est tout legitime pour moi de flipper au milieu de ces hordes de gros balezes en debardeur et ray-ban sur le front accompagnes de leur copine bottes montantes et petit sac de cuir. Back to party town! Apres une minutieuse selection d'un hotel backpacker pour la nuit (l'essentiel etant d'eviter Kings Kross et ses night-clubs) je decouvre a la nuit tombee que, oh surprise, ce n'est pas le petit cottage tant espere ou je vais passer la nuit mais une de ces usines a backpackers ou l'on se torche comme on respire. Croyant avoir le choix entre le dortoir 8 ou 9 (cool) je comprend vite qu'on m'a assigne le dortoir 809 (pas cool) ce qui donne une idee de la taille des lieux. Cuisines blindees, appel au haut parleur (meme dans les chambres!) pour la prochaine expedition nocturne alcoolique du soir, jeunes hypes et bronzes plus balezes que mister-T, techno a blinde dans les communs. T'imagine ma joie...Fuite le lendemain matin pour aller marcher dans les BLUE MOUNTAINSa une 60aine de Km a l'ouest de la ville. Apres plus d'une heure de train et de bus combines, je decouvre en me faufilant entre les hordes de touristes (on est un samedi) un panorama grandiose sur la rain forest australienne, c'est enorme, un peu effrayant meme car encore une fois compare a la NZ, l'echelle est toute autre. Je marche quelques kilometres a flanc de falaise entre des groupes de jeunes marins chinois en uniforme (avec le petit chapeau a pompom et tout). Partout des perroquets blancs a crete jaune hurlent a s'en decrocher le bec, chutes d'eau, grosses lianes et magnifiques et gigantesques paroies de terre sabloneuse passant du rouge a l'orange sans prevenir.Photo, photo, photo. Quel dommage que l'escalade soit interdite dans le coin, tous les blocs semblent parfais pour une petite tendinite. Mais d'un autre cote quand je vois les trous gros comme des boules de petanque ou s'entrecroisent des toiles d'araignee a la indiana Jones, je me reserve bien d'aller mettre mes doigts la dedans pour une petite grimpette. En attendant mon vol pour Bangkok dans quelques jours, il ne me reste plus qu'a jouer les touristes. Visite d'un ancien bateau de guerre et puis hop, tant qu'a faire le sous-marin aussi (mais comment peut-on vouloir faire un job pareil???), oh et puis aller le musee d'art moderne dans la foulee. Voila voila. Heureusement au fil des jours quelques visages deviennent familiers a l'hotel, du francais et de l'asiat. Je me fais prendre en photo en train de manger mes nouilles avec des baguettes, cette taiwainaise n'en revient pas que je puisse manier les petits bouts de bois habilement. Ce soir bar crawling avec un groupe de parfaits inconnus , bah oui faut respecter les coutumes locales un peu quand meme.

Le saviez-vous:
malgres tous les coups de pied que j'ai pu lui mettre dans la gueule ces derniers mois,elle m'est toujours restee fidele et ne craquait pas. j'ai du l'abandonner en Nouvelle-Zelande car elle pesait trop lourd sur mon dos.Je l'ai offerte a un petit jeune qui sera en faire bon usage a ma place j'en suis sur. Non ce n'est pas ma femme maorie, c'est ma planche de skate. Snif...


The three sisters en on vu passer des touristes.






Etuit à torpille.


Return to castle wolfenstein, euh non, Governor's house.














Voilà ce qui arrive quand on boit une Duvel en plein après-midi...



Engagez-vous!




Temoignages d'une journee de benevolat a Port Levy sur Banks peninsula, mission du jour: replanter des essences de plantes et arbres locaux et manger un gros barbecue.


J'etais sur qu'elle allait foirer la photo.

Des gens sympas de tous les horizons.

Il y avait une bonne 60aine de volontaires.

Bien sur il y avait des risques.

Ce chien devait passer la meilleure journee de sa vie.

C'est l'heure du bbq.

Jeremy premier sur le buffet!

Qui a dit que l'hiver etait rude en Nouvelle-Zelande???

Rendez-vous dans 20 ans.

Mon fils, Vincent junior.

La plante nationale de Nouvelle-Zelande:Le Pohutukawa.

J'ai bien retenu la lecon.

Christchurch days


Devant le panorama grandiose de Lyttelton et Bank Peninsula, Jeremy improvise un petit pissou.

Qui de Jeremy ou de cet affreux zoulou l'emportera???

On a les poses-clef,manque plus que les intervalles(blague d'animateur).

Maisons avec vue sur tsunami.

Les premiers pionniers debarques a banks peninsula sont passes par la.

Mickael l'irlandais, un mec au poil.

Apres des annees de traumatisme, je recommence a frequenter les chevaux.


La maison du moment.

Les All Blacks sont partout, tout le temps.

Au revoir Shoshanna !



Sept mois se sont passes depuis que nous avons achetes la nissan sentra baptisee Shoshanna a Kerikeri pour 1000 dollars. Une bouchee de pain pour les nantis que nous etions a l'epoque. 7 mois a mouler les sieges a la forme de nos posterieurs, a faire tomber des chips entre les sieges, a blinder le coffre pret a exploser de notre bordel de backpackers. 7 mois a remettre le retroviseur en place chaque fois que Jeremy mettait un coup de boule dedans en entrant dans la voiture, a lisser le volant sport a la sueur de mes petites paumes moites, des semaines a ouvrir le coffre avec une demi-clef avant de comprendre qu'on pouvait l'ouvrir de l'interieur, des centaines d'heures a ecouter de vieilles K7 sur le poste qui couinait comme un canard au bout du rouleau, des centaines de discussions philosophiques, des milliers de "ooooh!" et de "aaaaah!" devant les paysages a couper le souffle qui defilaient devant les vitres, des milliers de crises de rires et de petages de plombs apres les journees a bouffer de la route encore et encore. Des tas de passagers, certains 10 minutes, d'autres 10 jours, des tresors de pieces de 2 dollars perdus sous les sieges, des repas, de siestes, un nombre incalculable de pets discrets qui ressurgissent de la mousse au premier virage un peu brusque, des gouttes de pluie qui s'invitaient a l'interieur a la premiere ondee, des milliers de kilometres parcourus de Cape Reinga a Invercargill, des millions de tours de roue sur le goudron, le macadam, la neige, le sable et les cadavres d'oppossums...Pas facile de se separer de cette attachante asiatique de 21 ans. Pourtant mon sejour ici touchant a sa fin et Jeremy preferant le voyage a dos de chameau, nous avons fini par vendre notre fidele carrosse, placardage de flyers dans tous les backpackers de la ville et petite annonce sur internet. Contre toute attente et ce malgres la basse saison, de nombreux pretendants se sont portes volontaires pour la racheter, 4 touches en 24 heures. Et aujourd'hui la voila repartie dans les mains d'un vieil hawaiien qui va en faire cadeau a son petit fils qui y fumera ses premiers joints et y tripotera les nichons de sa petite copine en ecoutant le dernier album de Green Day. Ainsi va la vie. Au revoir Shoshanna, pour une premiere voiture, t'etais une sacre bonne affaire.

De BLENHEIM a KAIKOURA, Stoemp de phoques a la sauce Ramsay.

Mais qui est ce grand type aux mains caleuses chaussees de mitaines et dont la tete disparait entre une riviere de barbe et un petit bonnet sombre visse sur le haut du crane??? Mais bon sang c'est Jeremy bien sur! Encore en vie et renfloue du compte en banque apres deux mois de travail dans les vignes de BLENHEIM a couper et tordre des branches qui avaient une facheuse tendance a lui revenir dans la tronche aux petites heures du matin. Apres deux mois a vadrouiller de mon cote dans les confins de l'ile sud, nous revoila compagnons de route comme aux premiers jours de notre arrivee en Nouvelle-Zelande, sauf que cette fois ci on est en plein hiver et qu'il pleut des cordes. il en faudra plus pour nous empecher de celebrer le grand retour de notre team franco-belge (belgo-francaise), on s'arsouille dans les regles a base de gros packs de biere de backpackers en compagnie de tous ses potes et compagnons de travail, grands geants alcoliques, chiliens moqueurs et autres allemands comme a l'accoutume. En route passablement bourres pour le seul et unique club de Bleheim ce soir la, je decouvre une excellente initiative de nos amis kiwis a l'attention des poivrots nocturnes: une petite camionette au coin de la rue distribue gratuitement cafe, the et sandwichs pour que les fetards recuperent quelques forces et soient un temps plus occupe a manger qu'a boire. Belle idee que nous saluons en devalisant la camionette de ses derniers sandwichs, maintenant d'attaque pour aller bruler le dance floor au milieu de maories over-bourrees du genre qui t'ettouffent entre leurs petits bras muscles et trapus.
Le lendemain nous filons vers le sud en suivant la cote Est, Jeremy a repris son siege de copilote et ses fonctions de DJ Mp3, apres deux mois a experiencer la NZ chacun de son cote, on a maintenant tout le loisir d'echanger toutes nos nouvelles anecdotes et on reprend serieusement le travail des abdos a base de stupidites au 4eme degres qui fusent non stop dans la voiture.
Une petite heure et des mouettes plus tard, nous voila a KAIKOURA. Le long de la route qui serpente entre ocean pacifique et les Seaward Kaikoura mountains, une branche des Southern Alps, des colonies entieres de phoques se livrent a leur activite favorite: la glande sur les rochers battus par les vagues. Kaikoura est une des destinations prisees des touristes a kiwiland car elle est un veritable lieu de meeting pour de nombreuses especes de baleines et des colonies de milliers de dauphins tout au long de l'annee, offrant des chances de voir un gros cetace comme nulle part ailleurs en NZ. La raison de cette grosse baleine-party si pres des cotes? Une fosse maritime qui descend achement profond a seulement quelques kilometres des terres, offrant un terrain de chasse et de bons courants froids blindes de plancton ideals pour nos amies les baleines, certaines s'etant carrement sedentarisee et ne quittant plus le coin de l'annee. Du coup, il ne reste plus qu'a mettre la main au portefeuille pour aller observer (en bateau, en avion ou en helico selon le budget) des gros moby-dicks se la couler douce entre deux eaux. Selon les jours, on peut voir baleine a bosse, cachalot et meme la gigantesque baleine bleue. Enfin plutot le bout de leur queue au moment ou elles plongent quand on s'approche en bateau, zoom a fond pour quelques cliches flous.Du coup non, nous n'irons pas voir les baleines a kaikoura car c'est cher, tres cher, trop cher. On compense en volume avec une belle marche le long de la cote pour observer les immenses colonies de phoques a fourrure qui se tapent des siestes royales tout autour de nous pendant que les mouettes alentours nous bombardent en dechirant le ciel de leur cri stridant (oui elles croient qu'on veut attaquer leurs nids, alors qu'en soit on s'en fout de leurs nids).
Un fish and chips plus tard, nous attendons dans la rue principale l'arrivee de Fab, compatriote belge (et compagnon de galere lors du salon de l'auto l'annee passee) qui bosse en Australie et vient de se prendre quelques jours de conge pour venir skier du cote de Queenstown. Coup du sort, il vient juste d'arriver a Kaikoura en compagnie de James un pote anglais dans leur gigantesque camion ammenage de backpacker qui ressemble plutot a une maison entre douche,four micro-ondes et canapes moelleux. On se retrouve invites comme a une soiree chez les voisins a venir boire des bieres en enlevant les chaussures sivouplé. Nous decidons de filer a HANMER SPRINGS a 65 kilometres au sud de Kaikoura, population locale: 729 habitants (et dieu benisse la nouvelle-zelande, un skate parc) au menu local on trouve hot-pools, rafting, rando et ski en hiver. Le temps de profiter de cette fin d'apres midi et de boire quelques verres dans un des pubs locaux le soir venu, nos amis repartent le lendemain pour prendre le ferry et continuer leur road trip sur l'ile nord, tandis que nous continuons vers Christchurch et le sud. Conscient d'assister a un evenement rare, je prend quelques photos de Fab et Jeremy, deux belges qui se retrouvent au milieu de la Nouvelle-Zelande et reprennent l'accent de Bruxelles, c'est beau...

-La tele des kiwis

Malgres tout le mal que je peut en penser, il y a des jours d'hiver ou je me retrouve affale devant la tele d'un backpack a zapper sur le pak (paysage audiovisuel kiwi) devant des programmes oscillants le plus souvent entre stupidite affligeante et lobotomisation fondue de cerveau. Mais a noter cependant quelques exceptions (avis purement subjectif) comme OUTRAGEOUS FORTUNE, la serie kiwie qui en est a sa 6eme saison ,decouverte lors de mon precedent wwoofing chez John et Aly, qui nous rendait franchement accro a suivre les galeres et bonheurs d'une famille de criminels et petits escrocs qui decident de raccrocher et mener une vie bien rangee apres que le patriarche se retrouve coffre, ce qu'ils bien sur n'arrivent pas vraiment a gerer. A noter la performance baleze de l'acteur Anthony Starr qui joue double role, interpretant deux jumeaux aux caracteres opposes.
dans un autre genre, les pubs pour la boisson Fresh up et leur slogan "thirst is creepy" sont aussi un grand moment de malaise genial, a ecouter avec le son bien fort.
Encore un incontournable de la tele locale, une grande campagne de pubs anti-alcolisme affichent un realisme cru et derangeant histoire de calmer les kiwis sur la bibine: tonton qui boit trop
mate bloody idiot.

Enfin, pas vraiment kiwi et franchement detestable pour la majorite des habitants de la terre, je dois avouer que j'aime bien le terrible chef ecossais Gordon Ramsay et ses emissions hell's kitchen (sorte de star academy des cuisines ou des aspirants chefs se font demonter en regle a la moindre faute de gout) ou the F world oú differents restaurants se retrouvent en competition, chaperonnes par Ramsay. On reproche souvent a Ramsay son arrogance et son caractere soupe au lait atomique, voire sa capacite a cuisiner decemment. Il m'a suffit de faire un tour sur wikipedia et d'en apprendre plus sur le bonhomme et son parcours impressionant pour le voir d'un autre oeil.



kaikoura: le mix parfait entre mer et montagne.


Apres 7 mois en nouvelle-zelande, il reste toujours un nouveau paysage pour te deboiter la machoire.Peninsule de Kaikoura.


Phillip est depuis retourne en Allemagne.


La seule baleine qu'on aura vu a Kaikoura.


Le miracle de la cuisine en Nouvelle-Zelande, c'est que tout le poisson frais termine en fish and chips baignant dans l' huile de friture.


Si on la rapprochait de l'europe et qu'on y ajoutait un petit million d'habitants, ptet bien que je m'installerais a Kaikoura.


Le phoque est un peu a kaikoura ce que le pigeon est a Paris.


baisse les yeux mec, baisse les yeux!


Je crois qu'on s'est fait reperer les gars.


Invasion belge a Hamner Springs.


Pause gouter pendant une journee grimpette a Castle Hill.


Jeremy et wonder-woman.


On y etait, on l'a surfe.