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PICK FASTER! ou les joies des vendanges a Hawke's Bay

Si il y a bien quelque chose que nous avons appris depuis le debut de ce voyage, c'est qu'il est difficile, pour ne pas dire impossible, de prevoir nos activites et deplacements plus de 24 heures a l'avance: alors que nous nous preparions resignes et malgres l'ambiance festive des lieux a quitter le Waterfront lodge, la nouvelle est tombee tel un gros cubi de vin rouge: y'a du boulot pour vous demain les gars!
Enfin nous avons pu decouvrir les joies du grape picking dans les vignobles de Hawke's bay et nous mettre quelques dollars kiwis dans les poches. Levee aux aurores chaque matin, on file dans la Nissan encore couverte de buee entre les vallees ou les vignobles attendent d'etre depouilles des dernieres grappes de la saison. Le plus souvent ca commence par un coin de parking desert ou nous attendons glauques et la bouche pateuse que passe notre employeur du jour. Coup de klaxon et nous suivons une camionette chargee d'indiens et de fidjiens vers notre terrain de jeu du jour. On ramasse de tout, du rouge, du blanc, du merlot a 50 euros la bouteille, comme du mauvais jaja sur des grappes gluantes, entortillees et couvertes de toiles d'araignee. Des le depart, un seul mot d'ordre: PICK FASTER! notre contremaitre indien John, clope roulee au coin de la bouche et casquette crasseuse ( nous le baptiserons des le premier jour APU) nous harcele sans relache pour qu'on accelere la cadence. On avance en petits pas lateraux, le dos courbe dans ce qui du ciel doit ressembler a une etrange choregraphie facon danse des canards. PICK FASTER! Meme s'il accompagne parfois la formule d'un "please" , on sent qu'Apu se demande bien pourquoi ces petits europeens se trainent autant. Faut dire que toute sa famille est aussi de la partie et est autrement plus efficace. Parfois de petites femmes asiatiques dont on ne percoit que le regard mecanique sous des couches de chapeaux et de foulard s'imposent pour terminer en 4 fois moins de temps notre rangee de grappes. Sous un soleil qui tabasse encore plus qu'un maori alcolique, on prend le rythme snip snip snip, un coup de pied lateral pour deplacer la corbeille, snip snip snip, coup de pied, et ainsi de suite jusqu'au prochain poteau. Des explosions de gaz au loin destinees a effrayer les oiseaux donnent la cadence, des ouvriers dont on n'appercoit que les pieds passent dans les rangees adjacentes pour relever les cageots pleins et nous reaprovisionner en cageots vides en les envoyants valdinguer au dessus des haies en hurlant a chaque lancer "BIN!", meme prevenu il faut se mefier et faire le dos rond pour ne pas risquer de s'en prendre une en pleine poire.
Vient enfin le premier "smoko", petite pause des fumeurs et des mangeurs de pommes. A peine le temps de se rendormir qu'il est temps de s'y remettre jusqu'a la pause lunch ou chacun mastique en silence son sandwich prepare la veille assis a l'ombre d'une vigne ou d'une voiture, pas meme la force de chasser les mouches qui viennent se poser sur le visage et les mains poisseuses de sucre. On dirait du Sergio Leone.
Apu fini par perdre patience et un matin apres le traditionnel smoko nous annonce que le boulot est termine pour la journee. On repart tout heureux de ce surprenant conge pour comprendre quelques minutes plus tard que le bougre s'est tout simplement debarasse de nous et qu'une armee de fidjiens doit deja nous remplacer la ou nous avions laisses nos dernieres grappes. Un peu atteints dans notre amour propre mais pas demontes pour autant, nous repartons derechef sur les conseils de Tony, notre ami du lodge qui nous trouve tous les contacts, pour un autre vignoble afin de retenter notre chance. Pas de boulot ce jour la mais le patron, melange de Mel Gibson et d'Elvis Presley ,se revele bien plus sympathique que notre tortionnaire indien nous fait la totale sur la creation du vin et degustation a gogo. Longue sieste s'ensuivit. Nous revoila le lendemain a couper encore et encore sur les collines de Trinity Hill. L'ambiance des lieux est nettement plus humaine et l'on papote d'une haie a l'autre en polonais, allemand, chilien, francais, argentin,
anglais et parfois africain quand arrivent des renforts qui font jouer du raggamufin sur leur GSM a fond les ballonds. Bonne experience. Demain nous remettons a l'ordre du jour notre depart pour la grande capitale Wellington, mais qui sait ce qui va encore se passer d'ici la...


Chasse aux photos dans une usine desafectee, autant j'ai un instinct infaillible pour trouver les skates parcs, autant Jeremy repere tres vite ces dernieres.

J'ai aussi laisse mon nom et adresse mail des fois qu'un employeur passe dans le coin.

La caja del sol donde te vas a morir estupido.

Variation sur le theme de Jeremy.

Sur le pied de guerre avant le boulot.

Le jeu est de marcher jusqu'au bout de la branche et revenir.

Tony c'est un peu Huggy les bons tuyaux version Napier.

Et bien sur le seul jour ou je sors l'appareil photo il fait moche...

Derniere minute de la derniere heure du dernier jour de travail.

PACK N SAVE = COLRUYT: fournisseur officiel de nouilles en sachet pour les backpackers.

Autour du feu il y a ceux qui parlent, ceux qui ecoutent, et ceux qui boivent.

and it burn, burn, burns...

NAPIER, des trous dans les poches et dans le foie

Derniere journee a TAUPO.
Certaines personnes prennent un cafe au lait avec des tartines pour se reveiller le matin, nous on fait un saut a l'elastique. Bien entendu ce sont des spheres innaccessibles au commun des mortels. Avancer en sautillant sur la petite passerelle, les chevilles sanglees dans de grosses menottes de scratch. C'est quoi ton nom? Vincent? Ok Laurent, tu fais un coucou a la camera et puis tu leve les bras et tu te laisse tomber en avant sans regarder en bas. Et mon cerveau de m'envoyer des giglees d'adrenaline dans une tentative desespere de reminiscence d'un quelconque instinct de survie. Crier en tombant c'est bien. Les spectateurs apprecient, ca fait partie du show. Ceux qui sautent en silence ressemblent a un gros morceau de barbaque amorphe. Moi j'ai gueule, de tous mes poumons comme Jeremy quelques minutes avant moi. Et puis apres quelques remontees-redescentes, j'etais hilare, les yeux pret a sortir du crane et plus leger de 100 dollars. Une bien belle facon de commencer la journee avant de filer sur NAPIER. Pour info, il ne faisait que 50 metres de haut ce saut, le plus haut se trouve entre deux vallees sur l'ile sud. Multiplier la chute par trois. Je suis content de ne pas encore etre sur l'ile sud, on est stupides,on va forcement le faire.

Napier, sympathique ville portuaire situee dans la Hawke's bay est avec sa voisine HASTINGS un des premiers bastions de vignobles et gros producteur de vin avant les incontournables de l'ile sud (Nelson,Marlboroughs...) Outre ses vignobles elle se distingue par son architecture et s'est autoproclamee capitale mondiale de l'ART DECO. La formule qui sonne tres exotique ici est utilisee a outrance et tout est estampille art deco: salon de coiffure art deco, boucherie art deco, starbucks art deco, gazon art deco. Mouais... c'est vrai que Napier a plus de caractere que les autres villes de NZ que l'on a pu visiter jusqu'ici (ce qui n'etait pas difficile en soit), autant si ils sont la capitale mondiale de l'art deco alors Montpellier est le plus grand domaine skiable de France.
Mais ne soyons pas mauvaise langue. Le port de plaisance que l'on decouvre en entrant dans la ville est un petit paradis, les cafes s'alignent le long de longues avenues bordees de palmiers face a une grande plage de galets noirs qui crepitent sous les vagues. Et les couchers de soleil les amis, ces lumieres rasante hivernales sont a tomber par terre, un paradis de photographe. On stoppe au Waterfront lodge Backpackers sur les conseils de Paul et Christina qui nous y attendent en compagnie d'une troupe internationale de joyeux drilles cueilleurs de raisin. Retrouvailles chaleureuses et rencontre avec nos nouveaux amis du moment. Monti qui nous accompagne toujours passe une derniere journee en notre compagnie avant de rejoindre Wellington plus au sud, ne voulant pas depenser d'argent dans des choses futiles comme une chambre et un lit, il veut dormir dans la voiture. On l'en dissuade car il commence a peler sec la nuit et on le fait rentrer en douce a l'hotel pour qu'il partage notre chambre. Il passera de son plein gres la nuit sur le sol entre nos deux lits. Ah jeunesse insouciante, que tu me semble loin maintenant! On l'accompagne le lendemain a l'arret de bus. Encore un pote qui disparait pour un temps. Il nous gratifie d'un souvenir eternel en baissant son short le cul colle a la vitre. Auf wiedersehen Monti Man!

Les premieres journees au Lodge se passent et nous nous mettons rapidement au diapason: attables dans la cour autour d'une grande table de bois, on attends tels des mercenaires de la cueillette des nouvelles du front en descendant des bieres. Il parait qu'il y a du boulot par la? Ah bon? Quand ca? Un tel m'a dit mais le repete pas que c'est paye au noir. Beaucoup de rumeurs, peu de boulot.Beaucoup d'appeles, peu d'elus. On tue le temps en sillonant la ville, Jeremy dessine, je passe mes journees dans un skate parc paradisiaque situe a 50 metres de l'hotel. On s'est aussi mis regulierement a l'escalade, la plupart des villes proposent de jolies salles indoor bien equipees et les tarifs sont bien sur nettement moins eleves qu'en France. Au moins on fait du sport, ce qui fait un certain equilibre avec notre vie nocturne ou nous partons tous charges de cartons de vins bon marches pour allumer un grand feu sur la plage, sortez les guitares, youkaidi youkaida et buvez tant que votre crane vous le permet.
Toujours pas de travail apres 4 jours ici...On visite la region, l'aquarium national. S'occuper coute quand meme pas mal de sioux, on pense profiter encore de cette ambiance chaleureuse de fiesta jusqu'a demain puis tels des lucky Lukes des temps modernes, nous repartirons a l'aube pour rejoindre Wellington et commencer un nouveau wwoofing. On regarde voir si on peut faire ca en kayak en descendant une riviere pendant deux jours et recuperer la voiture ensuite. J'entend deja le petit banjo qui resonne dans la vallee.

Ce sapin est vraiment art deco.

Ca c'est un carrefour art deco ou je m'y connais pas.

Il a pris ce virage dans un style tout a fait art deco.

Vous avez aussi reconnus la maison des looney toons?

le jour c'est encore calme, mais le soir ca devient n'importe quoi.

Pendant ce temps Keiko enseigne l'aikido a Richard l'english boy.

Pendant ce temps Richard se fait humilier.

Voila le genre d'argument qui pourrait me faire rester plus longtemps que prevu dans une ville.

Une journee a l'aquarium.

Comment il me meprise

il a l'air content.

on dirait une pelle a tarte de chez Pylones.

Si on appuie dessus ca pete comme le plastique a bulle.

Le capitaine Nemo inspecte le pont inferieur du Nautilus

Si jamais vous savez pas quoi mettre comme fond d'ecran en ce moment.

Si jamais vous voulez changer de fond d'ecran.

Attention Jeremy derriere toi une langouste c'est affreux!

TONGARIRO le grand chaud froid

Quelques temoignages de notre trek dans le magnifique parc de Tongariro hier. Le plus dur fut certainement de se lever a 5 heure du matin.


On va t'en faire qu'une bouchee de ce sommet.

pour jeter l'anneau dans le cratere, suivez les panneaux svp.

La vache, comment j'etais jeune a l'epoque.



Marcher sur un volcan encore actif ca ajoute un certain piment a la rando.

Frodon Sacquet et maitre Samsagace en route pour le Mordor.


Malgres les multiples recommandations, certains touristes attaquent le parcours en t-shirt et tongues. Bien mal leur en prend, ils se retrouvent parfois dans la collone des faits-divers.

Faillit me briser la cheville pour prendre la pose.

Pour la Belgique! Pour le Roi!

Ca a du couter cher d'ammener 300 figurants et toute une equipe de tournage pour les scenes de bataille du seigneur des anneaux.






Respirer trop de souffre brule les cellules du cerveau...

TAUPO ou taupo pas?

voila 2 jours que nous avons quittes Raglan et que nous continuons notre lente descente vers le sud en zig zags entre les cotes Est et Ouest. Ici les distances ne sont jamais trop elevees entre chacune de nos etapes (150 Km grand max) et les routes ou les arbres commencent a prendre leurs couleur automnales sont toujours aussi magnifiques. Reprendre la route fait naturellement partie du plaisir de ce voyage, pas ettonant qu'on ai toujours la bougeotte... Dernieres journees a Raglan un peu bofs, il fait froid la nuit et on se les peles, j'ai reussi a peter ma clef dans le coffre de la voiture, heureusement qu'on a un double et que Jeremiou les doigts de fee sait comment ouvrir le coffre avec une moitie de clef car impossible de faire changer le barrillet ou de refaire un double des clefs a Raglan. on tombe sur des abrutis, un type un peu presse en voiture nous depasse en trombe en arrachant a moitie l'aile de notre petite nissan.
(au fait on l'a baptisee Shoshanna, comprenne qui peut...)J'ai mon premier vrai coup de mou depuis notre depart, en plus impossible de se changer les idees sur un surf, a l'exception d'une bonne premiere journee, la mer est litteralement plate comme un lac. Belle rando le long des cotes ceci dit, impossible de se lasser des panoramas que propose la nouvelle -zelande. Quand je pense que tout le monde dit que l'ile sud est encore bien plus belle...

Hier nous avons visites la region de WAITOMO, celebre pour ses grottes vieilles de 45 millions d'annees ou nichent des colonies entieres de verts luisants qui y trouvent des conditions de reproduction ideales tout au long de l'annee. La region est un vrai gruyere et depuis une dizaine d'annees les locaux ont compris le potentiel qu'ils pouvaient exploiter dans le coin en proposant des ballades speleo (bien que les premiers reseaux souterrains furent decouverts bien avant en 1887 par le chef maori Tane Tinorau et le topographe anglais Fred Mace .)
Premier arret au point info de la region. Il y a tellement de formules differentes qu'on se croirait devant un menu de restau chinois. On opte pour une compagnie familiale qui propose un combo pour des petits groupes qui rentre dans notre budget. Au programme descente en rappel de 30 metres puis exploration de la grotte, tantot a pied, tantot le cul dans l'eau a se laisser porter par le courant sur des grosses chambres a air qui ressemblent a de gigantesques donuts au petrole. Pause gouter en chemin, petits cours de biologie et remontee en escalade. Le parcours qui dure un bon 5 heures est de toute beautee.On avance au chaud dans nos combinaisons integrales et proteges par nos casques a la queue leu leu a la lumiere de nos lampes frontales, de nombreuses anguilles vertes et noires peut farouches glissent entre nos bottes et se laissent caresser sans broncher. Par moment on coupe les frontales et on suit le chemin entre stalagmites et stalagtites guides par la seule lumiere des verts luisants, les yeux finissent rapidement par s'adapter et il serait facile de lire le journal dans ces cavernes au bout d'une dizaine de minutes si on le souhaitait tant la lueur produite par ces petites bestioles est intense. Si ce n'etait le bruit de l'eau qui court, on se croirait parfois vraiment sous un ciel etoile. Un papa et ses deux petites filles venant d'Auckland nous accompagnent, d'abord timides, elles se revelent etre de vrais gremlins et nous expriment leur affection en fin de journee a force de coups de poings dans les epaules et de jeux facon "tic tac toe hop une baffe dans ta joue". Brendon notre excellent guide est un jeune type passe par la case millitaire qui connait les moindres goulets de la grotte comme sa poche.Faut dire qu'il y descend deux fois par jour, 5 jours semaine depuis une dizaine d'annees. Le jour est en train de tomber quand nous refaisons surface ravis pour retrouver Monti au backpacker familial un peu plus loin. Mention speciale pour Jeremy qui fut le seul a s'aventurer et a ressortir vivant d'un long goulet dans lequel il fallait se tortiller comme un vert en rampant pour atteindre la sortie. Interdiction de faire nos propres cliches (ben voyons)mais beaux joueurs, nous avons achete le dvd de nos exploits en photos dont voici une courte selection:



Pas besoin d'allumer la lampe frontale avec un sourire comme ca.

Jeremy va bientot toucher le fond.

Ce tombeau sera votre tombeau!

Le genre d'endroit ou l'on ne trouve pas de poste internet.

Malgres un poitrail impressionant et touffu, notre jeune ami parvient tres bien a glisser dans les goulets.

C'est un peu comme une cabane quand on est petit sauf qu'ici on peut mourir.

Une bonne blague de speleologue: mettre un anguille dans le slip de ton copain.


Fait chauffer le lance-flamme, on n'est plus tres loin du nid des aliens.

Une belle brochette de vainqueurs.


Nous sommes arrives ce matin a TAUPO en plein coeur de l'ile nord.La ville tire son nom du lac le long duquel elle s'est develloppee a partir des annees 1870. Le lac en question occupe un gigantesque cratere, vestige d'une explosion volcanique qui aurait eu lieu quelques centaines d'annees avant mister Jesus Christ. Taupo aujourd'hui c'est un coin mondialement connu pour sa peche a la truite mais aussi pour la pratique frenetique et a "petit" budget de sports extremes type saut a l'elastique (qui rappelons le a ete invente par les kiwis) et saut en parachute, mais aussi voile, vtt et ce qui nous interesse en particulier: randonnee. La ville est un point de depart ideal pour attaquer les sentiers du TONGARIRO parc,inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO qui s'etend sur environs 800 KM carres. C'est certainement le parc national le plus celebre de l'ile nord pour ses panoramas sur les monts Ruapehu (2797m), Ngauruhoe (2287m) Tongariro (1967m) et Pihanga (1325m). Meme les geeks du monde entier viennent user leurs maigres mollets sur ces versants car ils furent utilises par Peter Jackson pour representer le Mordor, le club des mechants dans la trilogie du seigneur des anneaux. On a fait cet aprem le plein de creme solaire et de raisins secs car demain nous attaquons le Tongariro trail a 6 heures du mat. Le beau temps est avec nous et les detecteurs d'eruptions volcaniques sont en place. Tout roule! A plus, avec de plus gros mollets:)

La petite anecdote sympa:
Lors de notre visite des grottes de Waitomo, notre guide nous fit tester une petite experience pour mieux observer la lueur des verts-luisants. Nous attendons toutes lumieres eteintes dans un noir total quand sans prevenir il frappe un grand coup sur l'eau avec sa bouee. Le coup violent et innatendu resonne dans toute la grotte, et en effet, quelques secondes plus tard c'est une veritable constellation qui apparait au dessus de nos tetes. Magique!! Mais comment??? Serait-ce la vibration de l'air qui fait trembler les fils de bave que laissent couler les verts qui leur fait croire qu'ils ont attrapes une proie potentielle? Nan, la verite est encore plus geniale: lorsque le coup a resonne dans le noir complet on a tous eu un bon coup de flip car bien entendu personne ne s'y attendait. Notre corps alerte par une eventuelle menace reagit en augmentant notre perception pour mieux discerner un eventuel danger. Les verts-luisants n'ont pas change l'intensite de leur lumiere, ce sont nos yeux qui durant quelques secondes sont devenus plus "ouverts" !



Comment allumer...

une cigarette...

a la loupe.

Arrivee a taupo, ces sales gosses sont intenables.