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Entre OAMARU et TIMARU avec HIKARU

Tonnerre de Tasman,  une semaine de wwoofing chez John et Ali c'etait vraiment trop court.
Je repart chargé de merveilleux souvenirs, de gros bras (et un dos plus vieux de 30 ans). Eux aussi ne sont pas près de m'oublier, après que j'eu perce une conduite d'eau à la pioche dans le jardin, brisé le manche d'un rateau et mis ma serviette en feu sur le radiateur de la salle de bain.

De retour une journée a Dunedin le temps de planifier les prochains jours, scéance cinema avec Charlotte et découverte du Bikram yoga qui comme son nom l'indique consiste à faire des mouvements de yoga...dans une salle chauffée comme une étuve. Bien faillit y rester...

Je cherchais une bonne raison pour remonter sur la cote est vers Timaru; elle est toute trouvee: suivre les skate-parks néo zélandais vers le nord !  Lukas a rammené au Hogwartz backpacker le dvd ABC cuz, la scene skate de l'ile sud, on voit en jetant un coup d'oeil a cette video que les kiwis a roulette se défendent bien en matière de gros skate.
Mon team ne se compose que d'un skateur en ma personne, mais surmotivé je décide a mon tour d'aller visiter les skates parks d'Oamaru et Timaru plus au nord.

Arrêt en route pour voir une étrange phénomène minéral, les MOERAKI BOULDERS, des gros cailloux parfaitement sphériques, sculptés et polis par le ressac depuis 5000 ans et des brouettes.

Sur la plage je tombe sur Hikaru, un pote de voyage qui venait nous voir sur son biclou du temps ou nous squattions le waterfront lodge a Napier.
Nous repartons ensemble sur OAMARU ou nous arrivons une petite heure plus tard, accueillis par...la police locale en plein controle routier!
Shoshanna notre voiture ne trompe pas longtemps son monde avec son WOF (warranty of fitness) caduc de plusieurs mois, son pneu arrière droit lisse comme le crane d'un vieux shaolin et sa carosserie tachetée de petites chiures d'oiseaux.
J'écope d'une amende en suspend, réglée le lendemain, rencontrant au passage deux jeunes sympathiques garagistes qu'on dirait sortis d'un film des Marx Brothers.

Bien que de taille modeste, Oamaru est une ville pleine de caractère avec ses bâtiments de style victorien taillés dans la pierre locale. Attraction du coin particulièrement appréciée des "eco-touristes": une colonie de blue-penguins s'est installée aux abords du port et squatte les rues du littoral. Il n'est pas rare de voir a la tombée du jour des petites silhouettes traverser le parking de l' hotel ,claudiquant comme des culbutos et disparaitre entre deux murs.
Les pingouins nichent dans les garages, sous les maisons, et meme sous un night-club bien nommé pour l'occasion le pingouin-club (je ne sais pas si les serveurs sont en pingouin ceci-dit).
Ma chambre donnant du cote du port, j'entend la nuit ces petites bestioles pousser leur cri caractéristiques, mélange entre cri de dilophosaure et moteur de formule 1 .Ecoutez le cri du blue pingouin ICI.
L'Empire hotel backpacker, un ancien hotel remodele pour les routards offre de grands espaces et de confortables chambres, la ville n'étant pas a cette saison exactement surbookée, je me retrouve solo dans un dortoir, un peu vide mais pratique pour s'étaler à son aise.

Moeraki boulders, magnifique anomalie de la nature.

Les vagues attaquent si violemment la digue que je pense que la ville devrait disparaitre d'ici un a deux ans.

Le Guano-crew.

Nice ride à Oamaru.

Les quais m'évoquent les pécheurs intrépides et les pub pour du café.

Si je fais un jeu video un jour, le heros aura une grosse perceuse et ca ce sera le premier stage.

Les blue pinguins font partie du décor ici.

Oamaru veut tirer parti de son passe de ville portuaire et de ses beaux bâtiments victoriens pour relancer le tourisme.

Fuck yeah.