Imagine que tu es en 1ère année à La Cambre, qu'on est le 23 Mai et que ta prof s'apelle Catherine Mayeur. Il est 14h05, tu es installé à coté de tes amis qui ont intérêt à t'aider s'ils veulent le rester. Ton pull est blanc comme la neige, choix stratégique exécrable pour passer inaperçu dans la masse. Qu'à cela ne tienne, les noms se mélangent, les références s'empétrent, les dates virevoltent mais tu as saisit l'essentiel: en un siècle, les artistes se sont totalement appropriés les supports médiatiques pour mieux les détruire et les utiliser à leur façon.
Tout d'un coup la grosse pluie d'été s'incline un peu et vient cogner les vitres, la prof entre, elle cite les questions:
1.Comment expliquez vous l'usage récurent de supports médiatiques par les artistes contemporains ces dernières années? (exemples à l'appui).
2. Quels sont les enjeux du travail de l'artiste Thomas Hirschhorn?
Le silence s'installe, les dos se courbent. Tu as 2 heures pour rédiger ton travail et tu ne peux absolument pas te sortir de la tète "c'est mignon mignon tout ça" de Pierrick Sorin.
